Twenty_Four_Seven / 365, 2019
Installation interactive

Twenty_Four_Seven / 365 est une installation interactive immersive qui illustre les dangers croissants de la technologie de surveillance pour les communautés de couleur, notamment sa capacité à réguler le comportement de façon subtile et manifeste. Faisant référence aux avancées technologiques particulières qui ont donné aux services de police et aux gouvernements des capacités accrues pour surveiller, suivre et punir des groupes précis, l’œuvre vise à susciter une réflexion sur la nature de la vie privée et du consentement dans les espaces publics en vue de susciter un dialogue inclusif entre les publics.

Aljumaine Gayle, artiste queer et technologue de la création, travaille aux intersections de la technologie, de l’art, du design et de la justice des données. Leur pratique artistique explore et bouleverse l’altérisation du noir dans la vie contemporaine. Aljumaine étudie au programme Avenirs numériques de l’Université de l’EADO et fait partie de l’équipe des chercheurs de l’Unité de recherche techno-scientifique de l’Université de Toronto.(Photo: Car Martin)

Fish/Scale Cones, 2020
Image

Fish/Scale Cones est un croisement entre l’art des écailles de poisson et l’environnement numérique. Cette forme d’art, qui prend beaucoup de temps, consiste à capturer des corégones, à transformer leurs écailles, puis à colorer celles-ci afin de les assembler en compositions minutieuses, une pratique fondée sur les relations avec l’eau, les pêcheurs locaux des Premières Nations et des Métis, et le poisson lui-même. Erin Konsmo joue avec les écailles en utilisant la macrophotographie, en superposant des écailles de poissons physiques sur des images numériques d’écailles agrandies pour créer des formes florales traditionnelles, ce qui attire l’attention sur les détails complexes de ce matériau important.

Erin Konsmo, artiste queer de la nation métisse des Prairies, a grandi dans le centre de l’Alberta et est membre de la Métis Nation of Alberta. Leur pratique artistique est actuellement axée sur l’art des écailles de poisson, une forme d’art dans laquelle ils ont été encadrés par l’artiste métis Jaime Morse. Erin défend les causes de l’eau, de la terre et des poisson.(Photo: Melody McKiver)

Stuck, 2021
Jeu

Stuck est un jeu d’exploration dont l’objectif est de guider un petit semis dans un voyage introspectif dans le monde, où il doit faire face à ses sentiments négatifs personnifiés afin de mieux se comprendre. Inspiré des antijeux de rôles comme Yume Nikki et Mother, Stuck présente des interactions entre les personnages qui vont du comique au sombre en passant par le bouleversant. En traversant une série de plans mentaux et de paysages abstraits, le joueur en vient à comprendre l’état d’esprit du semis et à se joindre à la quête de l’acceptation de soi.

Katelyn Hawley est une diplômée récente du programme d’animation élargie de l’Université de l’EADO, et originaire de Halifax, en Nouvelle-Écosse. Ses œuvres basées sur des jeux explorent comment des personnages non conventionnels se déplacent et interagissent avec le monde, en combinant une animation fluide et des récits surréalistes pour faire un effet durable sur les joueurs.

disabled!, 2017
Vidéo, 41:04

disabled! est un documentaire vidéo expérimental qui examine le rôle du handicap dans la fanafiction. La narration est assurée par un avatar de River Tam de l’émission de télévision Firefly, un personnage non visiblement handicapé qui sert de doublure pour le corps imperceptiblement malade de l’artiste. Les spectateurs sont invités à visiter les nombreux mondes de la fanafiction. Mettant en parallèle la curiosité et l’ingéniosité inhérentes au genre avec la quête d’autres modes de vie de l’artiste, l’œuvre crée un espace pour défier et réinventer notre compréhension du handicap.

Olivia Dreisinger est une universitaire, une cinéaste et une écrivaine qui travaille sur le sujet du handicap. Ses capacités fluctuantes dictent souvent la façon dont elle produit ses œuvres, un processus qui l’amène régulièrement à explorer de nouveaux médias génératifs. Elle partage son temps entre Victoria et Vancouver, au Canada.

Field of Reeds, 2021
Vidéo, 6:08

Field of Reeds est une vidéo à 360 degrés qui explore la position de la nature dans le paysage urbain. Accessible par la stérilité d’un écran d’ordinateur, un biome végétal virtuel simulé offre une échappatoire à une réalité future où toutes les plantes et tous les animaux ont disparu. Les mouvements physiques sont limités à l’intérieur du vaste écosystème numérique pour mettre en place l’utilisateur, car sa perception ralentit au rythme de la flore environnante, son attention étant attirée par l’immobilité méditative de la vie végétale qui se déplace en cycles pour refléter le rythme circadien lent de l’environnement.

Établie à Montréal, Shonee est une artiste canadienne et costaricaine des médias numériques qui utilise le potentiel immersif de la vidéo et de la fiction spéculative pour créer une vie artificielle. Dans les mondes virtuels qu’elle crée, les créatures surréalistes incarnent l’objectif de l’humanité et son incompréhension étroite de la vie des plantes et des animaux en cette période de crise écologique. (Photo: Minelly Kamemura)

Impossible Sites, 2021
Vidéo, 13:03

Video still of artwork

Don’t Forget the Water, 2021
Vidéo, 4:41

Video still of artwork

ONLINE_OFFLINE III, 2020
Vidéo, 2:00

Video still of artwork

Stuck, 2021
Animation vidéo

Video still of artwork

fire, wires, gas, glass, people, pets & poison, 2021
Vidéo, 12:30

Video still of artwork

Ashley Jane Lewis

Ashley Jane Lewis est une technologue en création, une éducatrice et une artiste du domaine des nouveaux médias, qui se spécialise dans la conception spéculative, l’art biologique et la justice sociale. Sa pratique artistique explore les cultures noires du passé, du présent et du futur au moyen de médiums informatiques et analogiques, tels que le codage, l’apprentissage automatique, le tissage de données, les microorganismes et les performances en direct. Figurant parmi les 100 femmes noires à surveiller au Canada, l’œuvre primée de l’artiste a été exposée au Canada et aux États-Unis, notamment sur le site Web de la Maison-Blanche durant la présidence d’Obama.

Ashley Jane Lewis portrait

Photo: Brandon Lewis

Cat Bluemke

Cat Bluemke est une artiste, une éducatrice et une conservatrice du domaine des technologies numériques. Ses principaux médiums sont les jeux vidéo, la performance et la réalité virtuelle et augmentée, au moyen desquels elle explore la dichotomie du travail et du jeu dans la culture contemporaine. Ses œuvres ont été exposées à l’international à la prestigieuse Biennale d’architecture de Venise en 2018, ainsi qu’à la galerie Kunsternes Hus (en Norvège) et au New Museum (à New York) grâce à Rhizome. Elle vit et travaille actuellement sur le territoire visé par le Traité no 4 pour la MacKenzie Art Gallery à titre de coordonnatrice des activités numériques. 

Cat Bluemke portrait

Photo: Yuli Scheidt Photography

Suzanne Morrissette

Suzanne Morrissette (elle) est une artiste, conservatrice et érudite qui est actuellement établie à Toronto. Elle est née et a grandi à Winnipeg et est citoyenne de la Manitoba Metis Federation. En tant que chercheuse artistique, Suzanne travaille sur une variété de médias afin d’étudier ses centres d’intérêt pour le savoir familial et communautaire, les méthodes de traduction, le récit d’histoires intermédiaires et les pratiques de fabrication qui soutiennent et entretiennent la vie. Elle est titulaire d’un doctorat en pensée sociale et politique de l’Université York.

Suzanne Morrissette portrait

Photo: Red Works Photography

Khadija Aziz 

Khadija Aziz est une artiste et une éducatrice interdisciplinaire du textile qui étudie la création d’images dans la sphère numérique à l’aide d’un scanneur plat, de tissu et de fil. Sa pratique repose sur les processus et fait le pont entre les techniques de fabrication de textiles et les technologies numériques, en générant des surfaces et des images uniques grâce au hasard, à la spontanéité et à l’expérimentation. Elle poursuit actuellement ses études de maîtrise en pratiques de fibres et de matériaux à l’Université Concordia, à Montréal. Khadija est la lauréate du ShanksMemorialAward in Textiles de 2020 de la Craft Ontario et du Creative Promise Award de 2020 de la Surface Design Association. 

Khadija Aziz portrait